Un marchand de biens peut évidemment financer son opération via ses fonds propres.
Toutefois, pour peu que l’on maîtrise la chose financière, même les rudiments, l’on sait que l’arbitrage entre coût de l’argent et rentabilité des fonds investis est la clef de la pérennité financière d’un investissement.
Ainsi, et à plus forte raison en temps de taux faibles, le recours à un financement à fort effet de levier est généralement préconisé dans ce genre d’opérations.
Plus le levier sera important, plus l’opération sera rentable.
En termes de financement, les besoins d’un marchand de biens sont très spécifiques à ce type d’opération.
Les points clefs en matière de financement :
- Prêt in-finé sur des périodes de 4 à 5 ans ;
- Pas d’obligation d’assurance-décès ;
- Taux variable ;
- Frais de dossier (entre 0.50 % et 1 % du montant du financement) ;
- Financement des travaux ;
- Contreparties financières (placements, etc.) ; Etc…
Par ailleurs, une solide expérience dans le domaine de l’Immobilier est exigée par les banques.
En ce sens, un accompagnement par un courtier en financement spécialisé dans ce type d’opérations, peut grandement influer sur la rentabilité, que ce soit par la négociation du pourcentage de financement, que celles des conditions inhérentes au financement (frais de dossier, etc…).
Concernant le pourcentage de financement pratiqué par les banques hypothécaires pour financer un marchand de biens.
Il n’y a pas de pourcentage standard autorisé ; l’effet de levier sera fonction du candidat au concours bancaire sollicité.
La banque s’intéressera notamment à sa situation financière et patrimoniale, ses antécédents en matière de crédit, son plan financier, et surtout la localisation du bien.
En général, les banques proposent un financement allant jusqu’à 80-85 % de la valeur de l’actif immobilier, mais ce pourcentage peut varier en fonction des conditions du marché, des politiques des banques et surtout de la présentation du dossier.
Il est important de noter que les conditions de prêt pour les marchands de biens peuvent être plus strictes que pour les particuliers, car les banques considèrent que les risques liés à ce type de prêt sont plus élevés.
En découlent l’exigence de garanties supplémentaires et des des taux d’intérêt plus élevés que pour un financement immobilier classique.